Skip to main content

Maison de Clemenceau


Crédits : © Bernard Acloque - Centre des monuments nationaux

Surnommé « le Tigre», Georges Clemenceau (1841-1929) s’illustre d’abord comme journaliste et directeur du quotidien « L’Aurore » en publiant le fameux «J’accuse… !» de Zola. Chef du parti radical, sénateur puis président du Conseil de 1906 à 1909, il est rappelé au pouvoir en 1917 et devient le «Père la Victoire» en 1918. Cette même année, il est élu à l’Académie française par acclamation. Après son retrait de la vie politique en 1919, Clemenceau s’installe définitivement à Saint-Vincent-sur-Jard, dans sa région natale. Cette maison, érigée le long de la côte océanique et bénéficiant d’un panorama remarquable, devient lieu de méditation et d’écriture. Aussi modestes que suggestifs, la maison comme le jardin révèlent des aspects insoupçonnés de la personnalité de l’homme d’État. Il y accueille Claude Monet en 1921, Marguerite Baldensperger, intellectuelle alsacienne, en 1923, ou L. S. Douglas, économiste américain, en 1925. Dans sa « bicoque » au bord de la mer, Clemenceau rassemble une partie de ses collections d’objets asiatiques, dont des théières « boccaro », des estampes et des bronzes, qui témoignent du goût averti de cet homme d’exception.

Géré par le Centre des monuments nationaux.

Informations
76 rue Georges-Clemenceau, Saint-Vincent-sur-Jard, 85520, Pays-de-la-Loire
Les Réseaux Sociaux